119

Le 119 est le numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l'être.

Forcalquier

14 > 22 OCT 2023

Pour en finir avec l'inceste

et les violences sexuelles

Un événement d'information, de sensibilisation et de prévention.

Parce que l’omerta et l’inertie perdurent, il est primordial de créer des espaces pour reconnaître et soutenir les victimes.

Chaque année en France : 165 000 enfants, 110 000 personnes majeures, se déclarent en être victimes (estimations à partir des enquêtes de victimisation CSF 2008 ; ONDRP 2012, VIRAGE 2017).

La société dans son ensemble, de la structure familiale intime jusque dans les institutions éducatives, sociales, juridiques, policières et politiques, reste bien trop souvent encore dans le déni et l’inaction. Ça suffit.

Cette semaine a donc été pensée comme une invitation à se regrouper et à partager, au cours de conférences, de spectacles, d’expositions, d’ateliers, de concerts, dans l’objectif de mettre un terme, ensemble, à cette loi du silence.

Parce que cet évènement est indispensableet notre motivation immense.

— Le collectif « Pour en finir avec l’inceste », une vingtaine de bénévoles motivé·es

CHARTE de l’événement

Cette semaine se veut un moment d’informations et d’échanges bienveillant entre personnes sensibles ou concernées, afin d’aborder des sujets, émotions et interrogations personnels sans crainte de jugement.
L’événement est donc pour toute personne qui se sent appelée par le sujet proposé.

Les propos et comportements violents, racistes, misogynes, lgbtqiaphobes, grossophobes, putophobes, validistes, classistes, âgistes… ne seront pas tolérés.

#StaySafe : vous trouverez au Local et au Chapiteau de la documentation dédiée. Les membres de l’équipe sont là en cas de problème, n’hésitez pas à vous signaler !

L’enquête met en évidence à quel point les enfants victimes de violences, qui ont en moyenne 10 ans au moment des premières violences, ont été totalement vulnérables et à la merci des agresseurs, piégés dans leur famille, sans secours, sans soin et sans protection, qu’ils aient pu parler ou non. Ils ont dû survivre à la fois aux violences qui, chez plus d’un quart d’entre eux, ont duré plus d’un an, et à la gravité de leurs conséquences sur leur santé mentale et physique, sur leur sexualité, sur leur vie sociale, familiale et professionnelle. Ces conséquences se sont étalées tout au long de leur vie, une vie fracassée par les violences, puis par la torture sans fin due à ces conséquences qui auraient pu être évitées s’ils avaient été efficacement protégés, soignés, accompagnés et pris en charge au niveau social et juridique.

― Muriel Salmona, memoiretraumatique.org